Souvent, ils sont jetés par la fenêtre des voitures pendant un trajet…et lors de déplacements piétons ! Ils sont également le résultat de poubelles débordantes, ainsi les résidus sont éparpillés par le vent ou les animaux.
Les zones de plein air ne sont pas exemptes de cette pollution. Nos actes en apparences anodins, peuvent avoir des conséquences. Jeter un trognon de pomme, on se dit que c’est naturel, biodégradable, donc inoffensif. On peut même penser en bonne conscience que cela nourrira la terre, les animaux et les micro-organismes. Outre la pollution visuelle, les conséquences parfois invisibles sont bien présentes.
En effet, en 2019, les gardes du Glacier National Park au Montana alertent les visiteurs : s’ils sont consommés par la faune, ces déchets organiques ne seront probablement pas bien digérés puisque les animaux ne sont pas habitués à ces aliments. Et s’ils ne les mangent pas, ils mettent parfois des années à se décomposer. De plus en se désagrégeant, ils peuvent perturber l’écosystème en place, car non indigènes ou toxiques (ex : pesticides dans la peau des fruits1légumes).
Quelques solutions simples : garder ses déchets dans un sac le temps de nos trajets piétons ou véhiculé, avoir un cendrier de poche (une simple boîte en fer récupéré fait l’affaire), NE RIEN laisser dans la nature, utiliser les poubelles sur votre trajet et surtout NE PAS « surcharger » les poubelles publiques et résidentielles.