À la découverte de l’économie circulaire au Québec
À l’instar de l’ensemble des pays de la planète, la COVID-19 a frappé de plein fouet le Québec en 2020. Une politique sanitaire exceptionnelle a alors été mise en place à l’échelle de la province pour lutter contre la pandémie. Le confinement a modifié nos habitudes de vie, comme en témoignent la hausse du télétravail, les étudiants qui passent leurs examens à la maison et les deux mètres de distanciation sociale. Tous ces bouleversements ont même causé une panique chez certaines personnes, causant des raretés dans les épiceries, dont le papier de toilette et la farine.
Ces pénuries, causées par la crise sanitaire, nous ont forcés à être débrouillards et créatifs. Un des exemples les plus marquants fut les différents moyens employés pour obtenir rapidement des masques et du matériel de protection nécessaires pour lutter contre la pandémie au Québec. Par exemple, certaines microbrasseries et microdistilleries, dont Pit Caribou en Gaspésie, ont stoppé leur production d’alcools pour fabriquer du gel hydroalcoolique. D’autres organismes, comme une entreprise de bas et vêtements compressifs à Laval, se sont mis à faire des masques ; tandis que, du côté de la Mauricie, une compagnie spécialisée dans la fabrication d’orthèses s’est lancée dans la fabrication de visières.
Ces nouvelles initiatives tâtonnent du côté de l’économie circulaire. En innovant, elles nous ont aidés à faire face à la pandémie. Imaginez leur potentiel pour résoudre des problématiques environnementales !
Ces pénuries, causées par la crise sanitaire, nous ont forcés à être débrouillards et créatifs. Un des exemples les plus marquants fut les différents moyens employés pour obtenir rapidement des masques et du matériel de protection nécessaires pour lutter contre la pandémie au Québec. Par exemple, certaines microbrasseries et microdistilleries, dont Pit Caribou en Gaspésie, ont stoppé leur production d’alcools pour fabriquer du gel hydroalcoolique. D’autres organismes, comme une entreprise de bas et vêtements compressifs à Laval, se sont mis à faire des masques ; tandis que, du côté de la Mauricie, une compagnie spécialisée dans la fabrication d’orthèses s’est lancée dans la fabrication de visières.
Ces nouvelles initiatives tâtonnent du côté de l’économie circulaire. En innovant, elles nous ont aidés à faire face à la pandémie. Imaginez leur potentiel pour résoudre des problématiques environnementales !
Qu'est-ce que l'économie circulaire? Il s’agit d’« un système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités ». Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire (2016)
Les déchets des uns deviennent les richesses des autres
COVID-19 ou pas, les projets d’économie circulaire se multiplient au Québec depuis quelques années. C’est ce que présente le Recueil des synergies du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI).
Dans cet ouvrage, on découvre les maillages gagnant-gagnant entre les entreprises d’un même territoire. Ces partenariats permettent aux entreprises de rentabiliser leurs ressources, aussi bien les matières résiduelles, les équipements sous-utilisés, la main d’œuvre que le transport. Ces synergies permettent que les résidus de certaines entreprises ou collectivités destinées à l’élimination deviennent les matières premières de leurs voisines.
Prenons l’exemple de la bière Toast produite par la micro-brasserie Multi-Brasses située à Tingwick, dans les Bois-Francs. Les brasseurs de bière ont établi une collaboration avec les banques alimentaires de la région. L’organisme Sécurité alimentaire fournit à la micro-brasserie son surplus de pain. Celui-ci remplace un tiers de l’orge requise dans le procédé de fabrication de la bière. De plus, les drêches (résidus de brassage) nourrissent les moutons d’une ferme de la région.
L’économie circulaire synonyme d’effets positifs
En plus de l’opportunité d’affaires, ces échanges de matières permettent de réduire la quantité de matières résiduelles qui auraient pris le chemin du dépotoir. En allongeant la durée de vie des ressources, les acteurs et actrices de l’économie circulaire réussissent à réduire leur empreinte carbone et font des économies financières.
De 2015 à 2019, Synergie Québec a mesuré l’impact de 11 projets. Dans ceux-ci, plus de 420 synergies, c’est-à-dire des échanges qui sont créés entre les entreprises et les collectivités, ont abouties. Ces initiatives ont dévié 17 800 tonnes de matières résiduelles du dépotoir, ce qui représente : « 4,3 millions de dollars d’économies et une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 9 200 tonnes d’équivalent CO2 » (CTTEI (2020). Recueil de synergies).
Recueil des synergies, un outil inspirant porteur d’avenir
Ce recueil est un outil inspirant pour valoriser l’écologie industrielle et la transition du monde de l’industrie vers l’économie circulaire. Les partenariats locaux entre entreprises et collectivités pour allonger la durée de vie des ressources sont assez méconnus. Ce manque de connaissance n’encourage pas le développement de nouvelles initiatives d’économie circulaire.
Nous gagnons tous à mettre l’économie circulaire en lumière et à implanter des symbioses entrepreneuriales un peu partout. Pour continuer à vous inspirer, allez jeter un coup d’œil au site web de SynergieQuébec et à celui de Québec Circulaire.
COVID-19 ou pas, les projets d’économie circulaire se multiplient au Québec depuis quelques années. C’est ce que présente le Recueil des synergies du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI).
Dans cet ouvrage, on découvre les maillages gagnant-gagnant entre les entreprises d’un même territoire. Ces partenariats permettent aux entreprises de rentabiliser leurs ressources, aussi bien les matières résiduelles, les équipements sous-utilisés, la main d’œuvre que le transport. Ces synergies permettent que les résidus de certaines entreprises ou collectivités destinées à l’élimination deviennent les matières premières de leurs voisines.
Prenons l’exemple de la bière Toast produite par la micro-brasserie Multi-Brasses située à Tingwick, dans les Bois-Francs. Les brasseurs de bière ont établi une collaboration avec les banques alimentaires de la région. L’organisme Sécurité alimentaire fournit à la micro-brasserie son surplus de pain. Celui-ci remplace un tiers de l’orge requise dans le procédé de fabrication de la bière. De plus, les drêches (résidus de brassage) nourrissent les moutons d’une ferme de la région.
L’économie circulaire synonyme d’effets positifs
En plus de l’opportunité d’affaires, ces échanges de matières permettent de réduire la quantité de matières résiduelles qui auraient pris le chemin du dépotoir. En allongeant la durée de vie des ressources, les acteurs et actrices de l’économie circulaire réussissent à réduire leur empreinte carbone et font des économies financières.
De 2015 à 2019, Synergie Québec a mesuré l’impact de 11 projets. Dans ceux-ci, plus de 420 synergies, c’est-à-dire des échanges qui sont créés entre les entreprises et les collectivités, ont abouties. Ces initiatives ont dévié 17 800 tonnes de matières résiduelles du dépotoir, ce qui représente : « 4,3 millions de dollars d’économies et une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 9 200 tonnes d’équivalent CO2 » (CTTEI (2020). Recueil de synergies).
Recueil des synergies, un outil inspirant porteur d’avenir
Ce recueil est un outil inspirant pour valoriser l’écologie industrielle et la transition du monde de l’industrie vers l’économie circulaire. Les partenariats locaux entre entreprises et collectivités pour allonger la durée de vie des ressources sont assez méconnus. Ce manque de connaissance n’encourage pas le développement de nouvelles initiatives d’économie circulaire.
Nous gagnons tous à mettre l’économie circulaire en lumière et à implanter des symbioses entrepreneuriales un peu partout. Pour continuer à vous inspirer, allez jeter un coup d’œil au site web de SynergieQuébec et à celui de Québec Circulaire.
Qu’est-ce que l’écologie industrielle ?
Il s’agit d’« une approche […] qui vise à optimiser l’utilisation des ressources naturelles. À l’image des écosystèmes naturels où les flux des matières et d’énergie circulent constamment, l’écologie industrielle applique le principe aux chaînes d’approvisionnement et à la gestion des matières résiduelles et des résidus. Poussières de bois, résidus miniers, sous-produits de plastique, etc. [Pour simplifier, on dira que] les rejets des uns peuvent bien souvent se substituer aux matières premières des autres. »