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20 ans, cela se fête !


Nouveautés :

Carte interactive des 20 ans
Retrouvez les témoignages de membres qui à leur manière souhaitent bonne fête à l'AQPERE !

Porteurs d'ERE
Des personnalités issues d’horizons divers témoignent de leur intérêt et de leur engagement en faveur de l’ERE.

20e Assemblée générale annuelle
Retrouvez le discours du président de l'AQPERE, Robert Litzler, ainsi que les photos de cet événement.


20e Assemblée générale annuelle

Le 29 avril dernier, l'AQPERE organisait sa 20e Asssemblée générale annuelle (AGA). Afin de souligner l'anniversaire de l'association, l'événement était suivi d'une soirée festive au cours de laquelle les membres de l'AQPERE ont pu se rencontrer et échanger dans une ambiance conviviale (Photos).

Cette AGA a été l'occasion pour le président de l'AQPERE, Robert Litzler, de faire un retour sur 20 ans d'activités et de projets.

Le mot de Robert Litzler, président de l'AQPERE, lors de la 20e AGA :

« On me pardonnera d’être un peu plus exhaustif qu’à l’habitude. On n’a pas toujours 20 ans. L’Assemblée générale d’aujourd’hui est la 20e depuis la fondation de l’AQPERE en 1990, née du désir des acteurs en éducation relative à l’environnement de se donner une organisation qui les rassemble.

Rassembler est donc le premier objectif de la mission de l’AQPERE. Voyons dans quelle mesure nous avons réussi à l’atteindre.

Les États généraux de l’ERE (1991) furent le premier test. Ils regroupaient la plupart des individus et des organismes actifs en ERE de Québec et de Montréal. Par la suite, il a fallu attendre l’annonce à l’Assemblée générale de 1993 de créer au Québec le premier rassemblement des acteurs en ERE des pays qui ont le français en commun. Le mouvement Planèt’ERE venait de naître et avec lui la motivation de travailler ensemble que génère l’organisation d’un grand événement. Le premier forum Planèt’ERE (novembre 1997) eut été impossible sans l’engagement majeur de la Centrale de l’enseignement du Québec et notamment de l’équipe de Monique Fitz-Back, figure emblématique de l’ERE au Québec, disparue malheureusement trop tôt et dont je tiens à rappeler aujourd’hui la mémoire. Notre reconnaissance va aussi à la direction du Cégep de Rosemont, institution qui abrite depuis 1995 le siège social de l’AQPERE.

La délégation québécoise au Forum Planet'ERE 3

Dans quelques mois, une délégation de 35 éducateurs à l’environnement représentera le Québec au 4e forum Planèt’ERE au Cameroun. Il faut chercher l’engouement pour cet événement francophone dans la volonté de l’AQPERE de continuer à porter sur la scène francophone le savoir-faire du Québec en matière d’ERE.

Le forum Planèt’ERE a eu des retombées importantes pour l’AQPERE. Il a donné naissance à une tournée dans dix régions du Québec pour y rencontrer les acteurs régionaux et identifier leurs attentes. L’année scolaire 1999-2000 marquait le début de deux grands projets récurrents et rassembleurs : le colloque en ERE de Montréal et le Concours Pédagogie-Environnement.

Le premier de ces deux événements, organisé en partenariat avec le secteur de l’environnement de la Commission scolaire de Montréal, aura permis à des centaines d’éducateurs de partager leurs actions et à des milliers d’autres d’emporter avec eux des idées et des ressources nouvelles à appliquer dans leur classe ou avec le public.

Le concours Pédagogie-Environnement organisé en partenariat avec le Collège de Rosemont a, quant à lui, donné la possibilité à plusieurs centaines d’étudiants du collégial, passionnés par les questions environnementales d’exposer leurs projets tous les ans au mois de février au Cégep de Rosemont.

C’est donc avec fierté que je peux affirmer, avec les membres de tous les conseils d’administration de ces 20 années que l’AQPERE a bien rempli l’objectif premier de sa mission pour lequel elle a été créée.

Depuis sa fondation, l’AQPERE n’a jamais cessé d’appuyer l’action des autres groupes engagés dans des causes auxquelles nous nous sentions liés. Cet appui s’est manifesté dans la participation à de nombreux comités de travail sur des questions concernant l’environnement et pour lesquelles nous jugions que l’éducation relative à l’environnement devait avoir sa place. Nous avons notamment siégé sur une dizaine de conseils d’administration afin d’apporter notre compétence.

À titre d’exemple, mentionnons l’Association pour la science et la technologie au Québec (APSQ), le Comité de la zone d’intervention prioritaire Ville-Marie, le Conseil régional de l’environnement de Montréal, le Centre d’innovation pédagogique en sciences au collégial, le Comité canadien de l’Union mondiale de la nature, Héritage Vallée de la Batiscan pour ne nommer que les CA sur lesquels nous avons siégé pendant plusieurs années.

Nos appuis se sont aussi manifestés par la production et la présentation de mémoires, notamment le mémoire présenté aux États généraux de l’éducation en 1995 et le mémoire présenté en Commission parlementaire sur la stratégie gouvernementale du développement durable en 2007. Sur le plan canadien, nous avons participé à l’atelier national de leadership projet initié par EECOM et que l’AQPERE a adapté au Québec à l’automne 2009. L’intérêt porté au fil des années aux acteurs et aux groupes qui œuvrent en éducation relative à l’environnement au Québec s’est traduit par une augmentation progressive et substantielle du membership individuel et collectif qui se chiffre aujourd’hui à près de 800 membres.

Diffuser les activités de nos membres est le troisième objectif de notre mission et c’est à ce chapitre que l’évolution de l’AQPERE a été la plus significative. Malgré les moyens financiers très restreints au cours de la première décennie, l’AQPERE avait tout de même réussi à produire un premier répertoire des ressources en ERE au Québec (1994) et une version papier du premier bulletin Int’ERE.

Ce n’est cependant qu’à l’amorce de la seconde décennie, avec la reconnaissance de l’AQPERE comme groupe national par le ministère de l’Environnement de l’époque, que nous avons vraiment pu servir les individus et les groupes en donnant forme et envergure à nos outils de communication.

Avec l’arrivée à l’automne 2001 d’Hugues Lhérisson, premier coordonnateur permanent de l’AQPERE, le bulletin électronique mensuel de l’AQPERE allait devenir l’outil de communication donnant la voix à nos membres. Ils s’en sont servis de manière remarquable et s’ils sont exclusivement québécois, les lecteurs dépassent aujourd’hui largement les frontières du Québec. Des statistiques périodiques menées par Emmanuel Rondia, chargé des communications à l’AQPERE, démontrent que les lecteurs du bulletin Int’ERE.net proviennent de plus d’une centaine de pays. Que d’efforts investis, que de compétence révélée, que de chemin parcouru.

L’octroi de ressources financières allait aussi se traduire par la refonte du répertoire. Sa version électronique, qui n’a cessé de s’améliorer avec le temps, présente aujourd’hui plus de 400 ressources et outils pédagogiques en ERE couvrant toutes les problématiques environnementales. C’est devenu une source d’informations, accessible gratuitement à partir du site de l’AQPERE qui, lui aussi, à subi une refonte complète. Carte de visite révélatrice de ce que nous sommes devenus. Le visiter, c’est vouloir adhérer à l’AQPERE.

La participation à plus d’une cinquantaine de colloques et conférences comme conférencier ou comme exposant et souvent les deux a également contribué au rayonnement que l’AQPERE connaît aujourd’hui.

C’est enfin la gestion de deux grands projets : l’offre de formation du programme AVEC (Avenir viable École et Communauté) dans 54 écoles des deux commissions scolaires de Laval et le projet « Communautés collégiales et universitaires pour des campus écodurables » dans lequel l’AQPERE a initié 26 projets dans autant de cégeps et d’universités du Québec ont alimenté notre visibilité.

Ces deux projets, qui sont aujourd’hui dans la phase finale de réalisation et dont la gestion est l’œuvre de Marylène Ferguson, puis de Pierre Fardeau, qui ont pris la relève de Hugues Lhérisson et dont je voudrais souligner le grand mérite, ont permis à des milliers de jeunes et de moins jeunes de Laval et plusieurs régions du Québec de découvrir l’AQPERE. Le Fonds d’action québécois pour le développement durable et la Fondation de la famille J.W. McConnell ont contribué financièrement à la réalisation de ces deux projets. Qu’ils trouvent ici une nouvelle fois nos plus vifs remerciements.

Tout au long de ces 20 ans, mais plus particulièrement dans la seconde décennie, nos membres ont pu compter sur l’AQPERE pour représenter leurs intérêts dans les dossiers ayant trait à l’éducation et à la formation relatives à l’environnement. Qu’on se rappelle nos démarches auprès des autorités politiques du Québec pour réclamer que soit créé un financement statutaire en faveur des groupes régionaux qui, sur le terrain, sont les vrais acteurs de l’éducation à l’environnement auprès du grand public.

Si l’éducation relative à l’environnement pratiquée au Québec a acquis une réputation solide, non seulement au Canada, mais aussi sur l’échiquier de la francophonie, c’est grâce notamment à nos délégations successives qui ont pris part aux différents forums Planèt’ERE. Ce rayonnement profite à tous nos membres qui ont ainsi des points de repère lorsqu’ils souhaitent, à leur tour, établir des liens avec des groupes actifs en environnement d’autres pays de la francophonie.

En conclusion

Si le passé est garant de l’avenir, je crois pouvoir dire que l’entrée dans sa trentaine s’annonce prometteur. L’AQPERE est sortie de son adolescence et a acquis une maturité qui ne peut que la faire grandir. Je resterai un des artisans de ce développement du futur. »

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Un peu d'histoire...
(extrait de « l'AQPERE... 10 ans plus tard », document présenté lors de l'Assemblée générale spéciale du 7 avril 2001).

Naître dans la forte mouvance des questions d’environnement et d’éducation des années 1980

C’est dans le Québec des années 1980, foisonnant d’activités et d’organisations consacrées aux interfaces entre les questions d’éducation et d’environnement que se manifeste le désir de se doter d’une association québécoise pour l’éducation relative à l’environnement. Au début de cette décennie, plusieurs organismes sont actifs en plus de différents ministères. En terme d’organismes, on pense à titre d’exemples à ENJEU, à CIRADEM-Québec, au Centre de formation en environnement, aux premiers conseils régionaux de l’environnement, au Centre de la montagne ainsi qu’à de nombreuses autres organisations actives tant au niveau local et régional qu’au niveau national. En ce qui a trait au gouvernement, on pense notamment à la Direction des communications et de l’éducation du ministère de l’Environnement (L’environnement au fil des jours, 1982), au Service de l’éducation de ce même ministère (Une journée d’animation en éducation relative à l’environnement, 1984), au Service de l’éducation en conservation du ministère de l’Énergie et des Ressources (Centres éducatifs forestiers, stage et guide de l’Arbre-en-tête), au Service de l’éducation au milieu naturel du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et finalement à l’implantation par le ministère de l’Éducation des programmes d’études Sciences de la nature au primaire et Écologie au secondaire.

Bref, ça bouge dans les questions d’éducation et d’environnement. En octobre 1987, se tient au Château Frontenac, le congrès de la North American Association for Environmental Education (NAAEE). En mai 1989, se tient à l’UQAM un colloque sur l’éducation relative à l’environnement dans le cadre du congrès de l’ACFAS.

Dans la foulée de ces événements, des acteurs manifestent le désir de s’organiser et de tenir leur propre conférence internationale. Ainsi, à titre d’exemple, le plan de développement sur cinq ans que se donne le Centre de la montagne en 1988, prévoit la tenue d’un tel colloque au printemps 1991. Il y a donc une forte convergence d’acteurs autour de l’idée d’une éducation relative à l’environnement tout en reconnaissant les autres réseaux qui oeuvrent dans des voies proches. Notons entre autres l’Association québécoise d’interprétation du patrimoine (AQIP) et l’Association des communicateurs scientifiques (ACSQ).

Fonder une association par et pour les gens du milieu (1990)

Au fil des conférences et des événements, les acteurs qui convergent vers l’éducation relative à l’environnement veulent se réunir et tenir une conférence internationale. Malgré l’ampleur et les succès indéniables des événements passés, certains considèrent qu’ils n’ont pas été suffisamment proches des réalités et des besoins des acteurs sur le terrain. Ces gens du milieu veulent se faire un tel cadeau et se donner une conférence sur mesure pour se former et pour faire progresser l’éducation relative à l’environnement. Il est donc décidé de s’unir pour tenir un tel événement.

Pour organiser cette conférence, il est décidé de former une association. L’Association québécoise pour la promotion de l’éducation relative à l’environnement (AQPERE) est ainsi fondée en 1990. La structure même de cette organisation reflète cette volonté d’être construite par des gens à la base et pour ces gens. L’association prévoit en effet deux catégories de membres : les membres individuels et les membres collectifs, ces derniers devant provenir d’organismes sans but lucratif oeuvrant dans le domaine de l’environnement ou de l’éducation. Cette manière de construire l’organisation s’explique aussi par la volonté de s’assurer que le plan d’action de l’Association ne soit pas déterminé par l’État et ses représentants qui avaient un rôle si important au sortir des années 1970 et au début des années 1980. Paradoxalement, la fin des années 1980 et le début des années 1990 sont marqués par un désengagement de l’État, de fortes coupures et un démantèlement des structures porteuses de l’ERE.

2002 - Pleins feux sur la conférence d'EECOM

Du 11 au 15 août 2002, l'AQPERE et EECOM, en collaboration avec la Biosphère et la Chaire de recherche en ERE de l'UQAM ont organisé la conférence EECOM 2002 sur le thème « Communaut'ERE : les défis de l'éducation relative à l'environnement axée sur la communauté ».

Les nombreux ateliers et conférences ont permis aux participants d'échanger des expériences, des leçons apprises, de mettre en avant des défis et des pratiques éducatives focalisant sur la communauté comme un lieu clef pour l'éducation relative à l'environnement.

Retrouvez le programme en cliquant ICI

Voici le bilan que tiraient Catherine Dumouchel et Tom Berryman, membres du conseil d'administration de l'AQPERE au moment de la conférence, dans le bulletin Int'ERE.net du 29 août 2002 :

Les moments forts de Communaut'ERE par Catherine Dumouchel

Les moments forts de Communaut'ERE ? 90 conférences, ateliers et célébrations... 140 participantes et participants... les possibilités se multiplient ! Communaut'ERE a été un lieu d'échange entre une diversité de personnes, de perspectives, d'expériences et d'inspirations. Elle nous a permis d'explorer des concepts tels une éducation centrée sur les lieux; la capacité négative, cette capacité d'être et d'agir dans l'incertitude; le capital social, ce réseau de confiance et de réciprocité au sein d'une communauté; la pédagogie de l'ailleurs : l'ailleurs de la planète entière, du futur et de l'univers virtuel; la culture de la complexité; et les non-lieux et non-cultures.

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EECOM : Bilan nuancé d'une conférence tout en nuances par Tom Berryman

Alors que le smog faisait partiellement écran au soleil et que Montréal brûlait tout de même à des températures records, quelque cent cinquante personnes ont échangé pendant quatre jours, bien au frais, sur les défis de l'éducation relative à l'environnement centrée sur la communauté. Dans les confortables salles climatisées de l'UQAM - contribuant ainsi paradoxalement à l'émission de gaz qui accentuent l'effet de serre et le réchauffement du globe - les participants à la huitième conférence annuelle du Réseau canadien d'éducation et de communication relatives à l'environnement (EECOM) ont pu explorer les diverses dimensions d'une éducation relative à l'environnement qui cherche à prendre appui sur la communauté ainsi que sur les lieux.

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Quelques dates qui ont marqué l'AQPERE

1990 Fondation de l'AQPERE
1991 Vers les états généraux de l'ERE
1997 Bilan et perspectives de l’éducation relative à l’environnement au Québec
1997 Forum Planet'ERE 1 à Montréal
1999 1er Concours Pédagogie-Environnement
2000 Bilan et plan de développement organisationnel
2000 1er Colloque en ERE de Montréal
2001 Forum Planet'ERE 2 à Paris
2002 1er bulletin Int'ERE.net
2002 Mémoire sur la contribution de l'AQPERE à l'éducation à la biodiversité
2004 1er Colloque Éco-développement des institutions d'enseignement du Québec
2007 Mémoire sur la stratégie gouvernementale de développement durable
2008 Plus de 500 participants au 9e colloque en ERE de Montréal
2009 Co-organisation du 5e Congrès mondial en ERE
2010 L'AQPERE a 20 ans !

 

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